Le Tour, c’est la fête et le spectacle de tous les étés, un spectacle sportif pour certains, un spectacle panoramique et télévisuel pour d’autres.
C’est en tout cas un spectacle festif quand le tour passe chez soi et cette année le tour est passé à Castanet le 17 juillet.
Il est passé par la commune de Castanet, mais pas par le centre-ville. Par les coteaux.
La foule était présente. Nous étions là, au bas de la descente depuis Rebigue, dans le virage à 90° qui donne sur la route de Mervilla avec la côte vers Auzeville.
Nous n’avons pas assisté au passage publicitaire de la caravane mais nous étions bien à l’heure pour voir les coureurs.
Après le passage d’un nombre interminable de voitures et de motos, on voit passer en un éclair une première échappée de 6 cyclistes, puis quelques secondes plus tard le peloton, un long défilé de coureurs dont un tout en jaune au milieu. Tout va très vite, pas le temps de repérer les coureurs.
Ensuite, surprise, le maillot à pois (Lenny Martinez) qui met pied à terre juste devant nous, crevaison ! Ce ne fut pas long, un bref échange de vélo avec la voiture suiveuse, une poussée puissante de la part de son staff pour le remettre en course et le voilà reparti.
Bref un spectacle pour les Castanéens présents, pendant que d’autres espéraient voir leur ville à la télé mais raté, coupure publicitaire.
Que penser du Tour de France ?
C’est un beau rendez-vous annuel, un événement populaire et gratuit que l’on vit sur son canapé devant sa télé, sur les routes près de chez soi ou bien sur celles de ses vacances.
Mais c’est aussi un événement médiatique très coûteux. Il n’y a qu’à voir la mobilisation de tout un monde sur la route du Tour, l’investissement des communes traversées puis toutes ces voitures ou camping-cars qui envahissent les bords de routes pour voir passer les coureurs en quelques minutes ou bien récupérer quelques goodies bien inutiles — mais ça fait toujours plaisir aux enfants.
Il y a aussi ces défilés de voitures et de motos qui précèdent, accompagnent ou suivent chaque coureur et cette caravane publicitaire, symbole d’une société de consommation un peu archaïque mais qui anime la course tant le spectacle serait court si elle n’était pas là.
Bref, c’est bien différent de notre façon d’aimer et de pratiquer le vélo. Sans rejeter la beauté de la course et le mérite de ces champions, n’oublions pas que la pratique du vélo n’est pas seulement l’image que donne le Tour de France.
À notre modeste échelle nous prenons beaucoup de plaisir à enfourcher notre bicyclette au quotidien ou à rouler sur les routes de France ou même d’ailleurs, sacoches bien pleines et esprit libre et léger.
Pour nous, le vélo c’est la liberté, un mode de déplacement ou de loisir, sain et écologique (hum, pour l’impact du Tour de France…).
Le meilleur moyen d’aimer le vélo, c’est d’en faire.